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Lecteur de glycémie

La surveillance de la glycémie : un geste indispensable

glycémie

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La surveillance de la glycémie est importante pour tout à chacun. Lors d’une prise de sang de routine, elle est systématiquement calculée. Une glycémie « normale », c’est à dire entre 4,5 - 7 millimoles de glucose /litre de sang soit 0,80 – 1,26 grammes de glucose /litre de sang, est un signe de bonne santé.
  1. Diabète de type 1 et diabète de type 2 : quelles différences ?
  2. Quels sont les risques d’une glycémie mal contrôlée ?
  3. Comment faire pour contrôler sa glycémie ?

Mais la surveillance de la glycémie est encore plus sérieuse, et même indispensable pour les personnes souffrant de diabète. En effet, les personnes diabétiques ont une glycémie qui peut varier beaucoup pendant la journée car l’insuline, l’hormone qui régule la glycémie, est absente ou pas efficace. Ceci est valable pour le diabète de type 1 et 2.

Diabète de type 1 et diabète de type 2 : quelles différences ?

Le diabète de type 1 est appelé « insulinodépendant ». Il est du à l’absence de sécrétion d’insuline par le pancréas. Il survient en majorité chez l'enfant et l’adulte jeune. Il se traite obligatoirement par des injections d'insuline.

Le diabète de type 2, dit non insulino-dépendant, correspond à une baisse de la sécrétion d’insuline par le pancréas et à un mauvais fonctionnement de l’insuline restante par les cellules. Il s’installe chez l’adulte généralement en surpoids. Ce type de diabète évolue et il peut être traité dans un premier temps avec des mesures hygiéno-diététiques (alimentation saine et exercices physiques). Ensuite des antidiabétiques oraux et/ou des injections d’insuline peuvent être nécessaires.

Dans ces deux types de diabète, contrôler sa glycémie est primordial pour pouvoir adapter son traitement (injections d’insuline ou antidiabétique oral) en fonction de la glycémie.

Quels sont les risques d’une glycémie mal contrôlée ?

Une glycémie mal contrôlée peut être à l’origine de complications sérieuses. Si elle est trop élevée, la glycémie peut entrainer des effets délétères sur l’organisme dans de nombreux organes. En effet, le glucose devient toxique pour les cellules à trop forte dose. Ce sont les vaisseaux sanguins qui sont touchés. Si ce sont des vaisseaux de la rétine, le risque est la cécité. Si ce sont ceux du cœur, le sujet peut craindre un infarctus du myocarde.

A l’inverse, si la glycémie est trop basse, il y a un risque d’hypoglycémie. En effet la glycémie varie selon les besoins. Elle diminue en fonction des efforts, physiques ou intellectuels, et augmente en fonction des apports en sucre (alimentation). En cas d’apport insuffisant de glucose ou d’effort important, le traitement antidiabétique ne prévoit pas ces variations et ne permet pas de réguler la glycémie qui devient trop basse : c’est l’hypoglycémie. En cas d’hypoglycémie, le remède est de manger ou boire immédiatement un aliment contenant du sucre (morceau de sucre, jus de fruits…)

Comment faire pour contrôler sa glycémie ?

Plusieurs fois par jour, il est nécessaire de se piquer au niveau du bout du doigt, de laisser perler une goutte de sang et d’y appliquer un lecteur de glycémie. Le rythme des contrôles glycémiques et les horaires est déterminé par le diabétologue. Avant les repas, la glycémie doit être située entre 0,8 g/L et 1,1 g/L et après les repas, elle ne doit pas dépasser 1,6 g/L.


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