Diabète : se soigner au rythme de la technologie
Avec la promotion de la télémédecine, les spécialistes ne cessent de mettre en place des dispositifs innovants destinés à améliorer la qualité de vie des patients et ainsi leur promettre une espérance de vie rallongée. C’est le cas avec les diabétiques de types 1 qui doivent effectuer des injections d’insuline journaliers pour contrôler le taux de glycémie et relayer la sécrétion physiologique du pancréas qui ne fonctionne plus.
Des smartphones pour diabétiques
Il existe désormais des modèles de smartphone qui font office de lecteur de glycémie. C’est le cas de l’américain Telcare qui a reçu l’aval de l’Agence américaine des produits alimentaires et des médicaments au mois d’août 2012. Il y a aussi l’israélien LifeWatch doté de capteur de glycémie et de plot destiné à analyser la bandelette contenant la goutte de sang du malade.
L’avis des experts
Parmi les spécialistes du domaine, le professeur Pierre-Yves Benhamou du service d'endocrinologie-diabétologie, CHU de Grenoble, mise sur ces glucomètres-smartphones qui constituent l’avenir de la mesure de glycémie. Ils sont importants dans le calcul de la dose d’insuline et la recherche d’autonomie des patients diabétiques. De son côté, la professeure Nathalie Jeandidier du service d'endocrinologie-diabète, CHRU de Strasbourg relève qu’un smartphone doté de lecteur permettra aux patients de ne plus devoir inscrire les données des tests sur un carnet de surveillance tandis que les opérations sont rapides et automatiques. Comme inconvénients, elle insiste sur le fait que les appareils doivent être chargés en permanence pour éviter les éventuels décharges et la perte des données alors que le système doit être utilisé par des patients qui maitrisent le côté thérapeutique de la maladie.
A part les smartphones, il existe aussi des biosenseurs implantés sous la peau pour une analyse directe et efficace ainsi que des dispositifs servant de coaching des diabétiques (lecteur de glycémie connecté à un iPhone avec application ad hoc).